Le projet Donner le goût de l'archive, c'est...
... un partenariat national
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... un partage étendu
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... une innovation sur
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Donner le goût de l’archive constitue une véritable révolution dans la manière d'effectuer la recherche historique sur les peuples de Montréal. Et depuis ses commencements en 2016, le projet fait littéralement boule de neige.
Donner le goût de l’archive est né en 2016 du rêve fou de Dominique Deslandres de créer un forum de partage des transcriptions d'archives du régime français. L'enthousiasme pour un tel projet n'a pas dérougi! L'Atelier Permanent d'Analyse Documentaire, l'APAD, pour les intimes, est à l'origine de plusieurs autres projets et partenariats d'envergure.
D'abord l’engagement partenarial (2018-2020) signé entre l’Université de Montréal (UdeM) et la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Visant la recherche historique, l’interprétation, la transcription collaborative et l’indexation des archives judiciaires du régime français déposées à BAnQ, l’UdeM s’est alors investie activement par l’entremise de Dominique Deslandres (Département d'histoire), de Danny Létourneau (Bibliothèque des Livres rares et collections spéciales) et de Diane Baillargeon (remplacée par Taïk Bourhis) de la Division de la gestion de documents et des archives (DGDA) de l'UdeM. Ce projet a permis:
Les principaux objectifs de ce deuxième volet sont de découvrir et faire connaitre le passé des collectivités autochtones et allochtones qui ont « fait » Montréal en solutionnant un triple problème qui touche à la fois à la périodisation, à l'intelligibilité des données et au partage de la transcription des documents d’archives. Nous concentrons nos efforts sur la période du 17e siècle, période fondamentale pour l'histoire canadienne, mais aussi trop souvent passée sous silence, ce qui entraîne une distorsion de la recherche, de l'enseignement et des connaissances. Tout aussi grave, la capacité de lire les documents anciens est en train de se perdre par manque de transmission de savoir-faire paléographique (déchiffrement des textes) et historique: non seulement le déchiffrement des documents d'archives est devenu un acte solitaire qui n'est plus enseigné, mais le partage des transcriptions reste chose peu commune. Ainsi, pour chaque nouvelle recherche, il faut recommencer à zéro et perdre temps et argent public pour trouver et déchiffrer à nouveau les documents lus par les prédécesseur.e.s.
Pour pallier ces problèmes, la grande équipe du projet Donner le goût de l'archive travaille à promouvoir l'intelligibilité, l'interconnexion et l'accès en ligne des données trouvées dans les archives judiciaires, notariales, paroissiales et les collections archéologiques qui renseignent sur les peuples de Montréal des années 1600. Par leurs activités innovantes de mobilisation des connaissances, les chercheur.euse.s, les collaborateur.trice.s et les partenaires contribuent à accroître de façon fulgurante les possibilités d'apprentissage des publics-cibles intéressés à découvrir et comprendre les archives extrêmement difficiles à lire. Le partenariat apporte des solutions aux enjeux urgents posés par la recherche à l'ère du numérique; il opte pour l'interopérabilité des bases de données et il brise l'isolement de la recherche. Notre programme de transfert des connaissances inclut la formation historique et technologique de toute personne intéressée, grâce à nos stratégies collaboratives: l'Atelier permanent d'analyse documentaire (APAD), la Fabrique de l'histoire montréalaise, le colloque-école d'été, les stages de formation offerts chez les partenaires et les autres projets connexes.
Les retombées de ce projet ont déjà une incidence remarquable dans la vie quotidienne du monde académique, des établissements parapublics et du grand public, car elles suscitent de nouvelles formes de pensée et de collaboration qui contribuent à l'amélioration du bien-être social, culturel et intellectuel de la population allochtone et autochtone de notre pays.
Donner le goût de l’archive est né en 2016 du rêve fou de Dominique Deslandres de créer un forum de partage des transcriptions d'archives du régime français. L'enthousiasme pour un tel projet n'a pas dérougi! L'Atelier Permanent d'Analyse Documentaire, l'APAD, pour les intimes, est à l'origine de plusieurs autres projets et partenariats d'envergure.
D'abord l’engagement partenarial (2018-2020) signé entre l’Université de Montréal (UdeM) et la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Visant la recherche historique, l’interprétation, la transcription collaborative et l’indexation des archives judiciaires du régime français déposées à BAnQ, l’UdeM s’est alors investie activement par l’entremise de Dominique Deslandres (Département d'histoire), de Danny Létourneau (Bibliothèque des Livres rares et collections spéciales) et de Diane Baillargeon (remplacée par Taïk Bourhis) de la Division de la gestion de documents et des archives (DGDA) de l'UdeM. Ce projet a permis:
- la numérisation, la transcription et la description des registres d’audiences, soit des documents qui permettent d’analyser et de documenter une très grande variété d’activités humaines de la Nouvelle-France;
- le croisement intersectoriel de nombreuses expertises lors de fructueux échanges entre étudiant.e.s et chercheur.euse.s ainsi que le grand public lors de l’Atelier permanent d’analyse documentaire (APAD);
- l’organisation des journées d’étude sur les archives judiciaires, tenues en ligne du 3 au 6 mai 2021, une des manifestations phares du 100e anniversaire des Archives nationales du Québec avec plus de 750 inscriptions de juristes, d'archivistes, d'historien.ne.s, de généalogistes, et de chercheur.euse.s de différents domaines, ainsi que des personnes ayant un intérêt pour ces précieuses archives judiciaires.
Les principaux objectifs de ce deuxième volet sont de découvrir et faire connaitre le passé des collectivités autochtones et allochtones qui ont « fait » Montréal en solutionnant un triple problème qui touche à la fois à la périodisation, à l'intelligibilité des données et au partage de la transcription des documents d’archives. Nous concentrons nos efforts sur la période du 17e siècle, période fondamentale pour l'histoire canadienne, mais aussi trop souvent passée sous silence, ce qui entraîne une distorsion de la recherche, de l'enseignement et des connaissances. Tout aussi grave, la capacité de lire les documents anciens est en train de se perdre par manque de transmission de savoir-faire paléographique (déchiffrement des textes) et historique: non seulement le déchiffrement des documents d'archives est devenu un acte solitaire qui n'est plus enseigné, mais le partage des transcriptions reste chose peu commune. Ainsi, pour chaque nouvelle recherche, il faut recommencer à zéro et perdre temps et argent public pour trouver et déchiffrer à nouveau les documents lus par les prédécesseur.e.s.
Pour pallier ces problèmes, la grande équipe du projet Donner le goût de l'archive travaille à promouvoir l'intelligibilité, l'interconnexion et l'accès en ligne des données trouvées dans les archives judiciaires, notariales, paroissiales et les collections archéologiques qui renseignent sur les peuples de Montréal des années 1600. Par leurs activités innovantes de mobilisation des connaissances, les chercheur.euse.s, les collaborateur.trice.s et les partenaires contribuent à accroître de façon fulgurante les possibilités d'apprentissage des publics-cibles intéressés à découvrir et comprendre les archives extrêmement difficiles à lire. Le partenariat apporte des solutions aux enjeux urgents posés par la recherche à l'ère du numérique; il opte pour l'interopérabilité des bases de données et il brise l'isolement de la recherche. Notre programme de transfert des connaissances inclut la formation historique et technologique de toute personne intéressée, grâce à nos stratégies collaboratives: l'Atelier permanent d'analyse documentaire (APAD), la Fabrique de l'histoire montréalaise, le colloque-école d'été, les stages de formation offerts chez les partenaires et les autres projets connexes.
Les retombées de ce projet ont déjà une incidence remarquable dans la vie quotidienne du monde académique, des établissements parapublics et du grand public, car elles suscitent de nouvelles formes de pensée et de collaboration qui contribuent à l'amélioration du bien-être social, culturel et intellectuel de la population allochtone et autochtone de notre pays.